Zack

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Présentation générale

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°•☆ Nom ☆•°

∅

°•☆ Prénom ☆•°

Zack

°•☆ Âge ☆•°

33 ans

°•☆ Sexe ☆•°

Homme

°•☆ Sexualité ☆•°

Hétérosexuel

°•☆ Lieu de naissance ☆•°

Virginie

°•☆ Famille ☆•°

Orphelin, sans frères et sœurs connus

un fils adopté, Aquila

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Apparence Physique

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°•☆ Couleur des cheveux☆•°

Gris

°•☆ Couleur des yeux ☆•°

Gris

°•☆ Poids ☆•°

75 kg

°•☆ Taille ☆•°

1m80

°•☆ Morphologie ☆•°

Il est sec.

°•☆ Style Vestimentaire ☆•°

Il reste constamment en uniforme de l'Armée Continentale, avec son éternel bicorne.

°•☆ Signes distinctifs ☆•°

Il lui manque l'index droit et il est bardé de cicatrices.

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Personnalité

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°•☆ Caractère ☆•°

Zack a tendance à tenter le diable en participant à de nombreuses missions suicidaires. Cependant, il ne veut pas mourir. Il ne tient pas à ce que des gosses de 14 ans aillent à la guerre.

Il est continuellement fatigué, donc il s'endort très facilement. Cependant, il a un sommeil léger.

°•☆ Qualités ☆•°

Serviable, il fera ce qu'il peut pour vous aider

Ouvert

Il respire la bonne humeur

°•☆ Défauts ☆•°

Il a l'alcool suicidaire

°•☆ Aime ☆•°

°•☆ N'aime pas ☆•°

°•☆ Peurs ☆•°

Mourir

°•☆ Autre ☆•°

Il a quelques notions de français et de latin

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Histoire

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°•☆Naissance☆•°

Zack. Je n'ai pas de nom, mon origine paysanne n'en nécessitant pas.

°•☆ Enfance ☆•°

J'ai commencé ma carrière militaire à l'âge de 14 ans, après avoir été arraché aux bras de ma mère, qui vivait à Jamestown, par l'armée britannique.

Les années ont passé, les batailles aussi. Je ne croyais en aucun commandant, chacun pensant à s'élever plutôt qu'à la vie de ses hommes. Mais c'était avant de le rencontrer. Le général Lee. Son respect des vies est digne de l'homme qu'il est. C'est la première personne pour qui je mourrais sans regret. Je l'ai suivi de campagnes en campagnes, m'efforçant de survivre pour mieux le servir.

°•☆ Âge adulte ☆•°

Lorsque le général Lee s'installa dans sa plantation en Virginie, j'ai envisagé de raccrocher, laissant ma carrière au passé. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait, devenant franc-tireur à Jamestown.

Cependant, lorsqu'il prit les armes pour se battre de nouveau, je n'ai pas hésité à reprendre les armes, le rejoignant pour une autre bataille, même si c'était contre le Roi.

12 décembre 1776:

Le général Lee a décidé de s'éloigner de la ligne de front au New Jersey le temps d'une soirée. Accompagné de moi et de 11 autres soldats, nous nous sommes rendus à la White Tavern. Nous y avons passé la soirée, à 3 miles du front. Le patron était très cordial, mais le fait que le visage de son fils se soit assombri lorsque nous sommes arrivés, mais aussi le fait qu'il ait disparu peu après m'inquiète un peu. J'en ai fait part au Général, mais cela ne l'inquiète pas tant que ça. De plus, il a décidé de passer la nuit dans ce bouge. Nous nous sommes déployés en conséquence, moi devant passer la nuit devant la porte.

13 décembre 1776:

Au petit matin, l'un des soldats étant posté à l'extérieur est rentré en courant, paniqué. Il affirmait que deux douzaines de cavaliers anglais arrivaient. A peine avait-il fini sa phrase que le commandant britannique nous soma de nous rendre. Le Général Lee, nous a ordonné de déposer les armes, car il ne voulait pas que du sang américain coule en ce lieu... Nous avons donc obéit à cet ordre direct, et nous nous sommes constitués prisonniers.

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En tant que simples soldats, on condamna mon unité à être fusillée pour lèse-majesté, atteinte à l'autorité publique et pour révolte. Un à un, mes amis furent menés à l'échafaud. Une à une, les détonations déchiraient leur chair et le silence. Un à un, mes amis s'abattaient avant l'heure. Foutus britanniques et satané roi de la perfide Albion. J'étais le dernier. Le dernier soldat dans ma cellule. Le dernier du régiment. Quand ce fut mon tour, on m'emmena à l'échafaud, mais c'était un billot et une machette qui m'attendaient. Selon ses dires, l'officier britannique se voulait miséricordieux. Selon moi, il voulait juste un témoin pour rappeler au peuple américain ce qu'il en coûte de prendre les armes contre la perfide Albion. Bien mal lui en coûtera de me laisser en vie. Je ne courberais jamais l'échine face à un pantin anglais.

Au lieu de m'ôter la vie d'une balle, on m'ôta l'index droit pour m'empêcher de presser une nouvelle fois la gâchette contre la couronne anglaise. On me fit ensuite marcher jusqu'aux portes du fort, le sinistre défilé ayant pour sinistres et morbides spectateurs les cadavres pendus de mes camarades. On me libéra ensuite, la main amputée et sanglante. Dans ma poche, une lettre scellée destinée à l'Etat-Major, pour les informer du statut du général.

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Lorsque j'ai livré la lettre à l'Etat-major, on me mit aux fers. On voulu d'abord me condamner pour désertion, puis pour collaboration avec l'ennemi: il leur fallait un bouc émissaire sur qui faire retomber la responsabilité de ce fiasco.

Le fils du tavernier fut retrouvé mort, pendu à un arbre non loin du fort anglais. Sûrement œuvre de l'un des nôtres... Pauv'gars.

On voulu ensuite me réformer car on trouvait ma blessure incapacitante. J'ai bien entendu refusé. Je préfère rester combattre ces foutus anglais, avec mon expérience que j'ai acquise en 19 ans de combats, plutôt que ce soit un gosse de 14 ans qui vienne et se prenne une balle qui aurait pu être pour moi.

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J'ai d'abord été confiné à l'arrière, sans affectation, où j'ai commencé à m'entraîner à tirer de la main gauche, ma main droite réduite à tenir un sabre en mêlée.

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Deux ans après l'incident de la White Tavern, le général Lee fut échangé contre le général anglais Richard Prescott.

J'ai donc commencé à écumer les camps patriotes pour retrouver le seul homme pour qui je mourrais sans hésiter, et retourner à son service.

Depuis lors, je l'assiste dans toutes ses campagnes, étant l'un des rares vétérans, mais aussi l'un des rares gauchers de l'Armée Continentale.

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C'était une triste soirée d'hiver...

Le vétéran, Zack, Soldat de l'Armée Continentale est parti... Paix à son âme.

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Si vous lisez ces quelques lignes, c'est que j'ai enfin réussi à rejoindre mes camarades dans la mort. A-t-elle été glorieuse, honorable?

Au fond, cela m'importe peu. J'ai enfin rejoint mes amis partis pendant l'incident de la White Tavern...

J'aurai aimé le dire, mais je ne pars pas sans regrets. Le dire serait mentir...

Désolé de vous avoir fait faux-bond, général Lee...

Au moins, je pars avant vous... et je n'aurai donc pas à me trouver un nouveau commandant un jour...

J'ai beau rédiger mes excuses, mes dernières paroles, il y a une chose que je n'ai dit à personne. J'étais constamment sans le sou, à écumer les tavernes, pour protéger un petit être que j'ai maintenant abandonné...

Si vous lisez ces lignes, pourrez-vous vous excusez à ma place? Pourrez-vous vous en occuper?

Sachez que je lui lègue tout. Ma masure croulante à New York, qu'il a su aménager selon ses rêves, mon maigre pécule pour qu'il ne meurt pas dans la faim; mais aussi mon arme de service, mes uniformes raccommodés... et surtout ce médaillon avec mon portrait, pour qu'il ne m'oublie jamais...

C'était il y a maintenant quelques années...

Nous étions en patrouille près de la frontière canadienne...

Nous étions douze pécores, pleins de joie de vie, à la fleur de l'âge!

Nous marchions en forêt, tout le monde riait, il faisait bon vivre.

Soudain, des détonations, ainsi que de la fumée à moins d'une demi heure de marche à notre gauche...

Armes sorties, nous avons progressé parmi les conifères, à l’affût.

Des uniformes bleus, comme les nôtres, s'en prenaient à des Mohawks.... Les cadavres des hommes jonchaient l'allée principale. A la vue de ce sinistre spectacle, nous nous sommes déployés en tenaille, et je me suis dirigé vers le centre du camp, pour parler avec les soldats...

Avant d'avoir pu dire un seul mot, les balles ont fusé dans ma direction, trouant même mon bicorne.... 10 cm plus bas et c'était ma tête...

Mes camarades ont alors répliqué et j'ai dû plonger à terre pour éviter ces tirs croisés. Nous étions beaucoup mieux organisés et compétents qu'eux, nous la crème de la crème, directement sous les ordres du Général Lee!

Ils ont alors tiré sur les civils et ont mis le feu aux bâtiments pour couvrir leur fuite... Quelle bande de salopards...

Me relevant, j'ai ordonné à la garnison de se diviser, la moitié les poursuivant, l'autre aidant les civils. Ils ont d'abord hésité à tous rester en voyant le feu se propager, mais ils étaient plein de haine contre ces usurpateurs... Ce sont de bons gars.

Malheureusement, on a extrait des flammes que des cadavres... Surtout des femmes et des enfants... Putain...

C'était des dizaines de cadavres qui couvraient le sol. Quelques tuniques bleues, mais surtout un nombre astronomique de Mohawks.

Pauvres gars... Ils méritaient pas ça...

A force de sortir des cadavres, on commençait à perdre espoir. Mais là, des cris ont retenti.

Pas vraiment des cris, des pleurs plutôt. Je me suis précité vers le bâtiment en proie aux flammes d'où provenait ces cris et en suis ressorti avec un bébé, miraculeusement indemne....

Cependant, il n'y avait plus aucun signe de vie dans le village... Il était le seul survivant...

Nous avons alors attendu, entendant des détonations au loin, pendant que le village finissait de se consumer.

A la nuit tombée, le reste de mes gars est revenu en compagnie d'un captif: il disait être un mutin, quand il a enfin daigné sortir de son mutisme (il a accepté assez rapidement avec la gueule d'un mousquet braquée entre ses deux yeux).

Le reste de sa bande était mort, nous l'avons donc fait creuser les tombes de tous ces pauvres Mohawks, pendant que les restes de ses amis brûlaient... Nous l'avons ensuite rendu aux autorités, avec quelques côtes fêlées...

Quant au môme, je l'ai gardé et élevé...

Vous connaissez donc maintenant son histoire...

Il se nomme Aquila. Prenez soin de lui s'il vous plaît...

J'étais son seul parent.

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